Histoire Vestiges archéologiques du vivier romain : Le château du Sailhant a eu depuis plus de mille ans une histoire riche en rebondissements. La première mention d'un chevalier du Sailhant remonte au début du 11e siècle : Guigonis de Salhens faisait partie des milites (chevaliers) et principes (aristocrates) du pays de Saint-Flour. Il passa ensuite entre les mains de nombreuses et prestigieuses familles : les Rochefort d'Aurouze, puis les Dauphin de Saint-Ilpize. Durant la guerre de Cent-Ans, il fut pris et occupé quatre fois par les bandes anglaises. La forteresse constituait un verrou stratégique qui permettait de contrôler la ville de Saint-Flour. Les sièges subis ne mirent jamais en œuvre d'engins pouvant entraîner des destructions importantes. Le château fut toujours en état de défense. Certains éléments architecturaux secondaires furent peut-être moins bien entretenus ou ruinés. Au sortir de la guerre, le château était habitable mais sans confort. Des meurtrières originales adaptées au tir à l'arbalète datent de cette époque. En 1569, Antoine Dubourg fut tué au château lors de sa prise par le comte de Montmorin Saint-Hérem, gouverneur d'Auvergne, dans le cadre de sa campagne contre les Protestants. Le château n'était pas en état de résister et ne comptait pas de soldat parmi les domestiques présents.Il fut occupé sept ans par une garnison catholique. Au 17e siècle, il passa à une branche de la famille d'Estaing, qui y réalisa un nouvel aménagement du logis. En 1749, Voltaire créancier des d'Estaing, fit saisir le Sailhant. Au 19e siècle, il fut racheté par des fermiers qui le laissèrent se dégrader. Faute d'entretien suffisant, il était au bord de la ruine lorsqu'il fut repris par Mary Raynaud, un enfant du pays qui avait fait une fortune fulgurante dans les affaires avant d'être ruiné. Afin d'asseoir son implantation dans le Cantal où il se fit élire député, il décida de reconstruire le château à partir de 1888 dans un esprit néo-médiéval. Les travaux s'interrompirent en 1891 à la suite de sa banqueroute. La famille Delbet l'acheta en1904 ; elle n'y fera aucun travaux et sa vente en 1997.
Date : gallo-romain
Protection : En totalité, les vestiges du vivier antique de Fréjus, à savoir l’ensemble des vestiges contenus dans la crypte archéologique et le tronçon de mur en élévation, situés 305 avenue Aristide Briand, dans les parcelles n° 230 et n°295 volume 1 de la section AZ du cadastre tels que délimités sur le plan annexé à l'arrêté : classement par arrêté du 26 avril 2021