Adresse : 60 rue Gounod
Code postal : 92210
Ville : Saint-Cloud
Tel : 01 46 02 67 18
Coordonnées GPS : 48.842497,2.208286
Thème : Art moderne et contemporain;Beaux-arts;Histoire;Photographie
Arts décoratifs : Céramique, Mobilier;Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture;Autres collections : Archives papier, Photographie, Ouvrages de bibliophilie;Histoire : Histoire locale et régionale;Musique : Souvenirs de compositeurs et interprètes
Artiste(s) : Eugène Carrière, Edouard Dantan, Gaston La Touche, Pierre Duval Le Camus, Constant Troyon, Jean Baptiste Gabriel Langlacé, Christian Brune, Georges Haquette, Louise Joséphine Sarazin de Belmont.
Personnages(s) : Monsieur, La princesse Palatine, Napoléon Ier, Napoléon III, Marie Bonaparte, Emile Verhaeren, Charles Gounod.
Atout musée des Avelines - Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud : Porcelaine tendre de Saint-Cloud. Œuvres en rapport avec le château de Saint-Cloud. Peintures de bords de Seine, vues du parc et de la ville de Saint-Cloud par des artistes du XIXe et du XXe siècles.
Intérêt musée des Avelines - Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud : Ancienne villa des années 1930 construite par Alfred Daniel Brunet, pharmacien de profession et grand collectionneur. Il fait l'acquisition d'un terrain à Saint-Cloud pour y élever une demeure, appelée à être l'écrin de ses collections, essentiellement du mobilier Empire. L'architecte Mourot conçoit à sa demande une villa constituée de deux ailes reliées par un Atrium monumental, inspiré de celui de la villa Kerylos à Beaulieu-sur-Mer. La maison marque par ses proportions importantes qui évoquent « une petite maison blanche ». L'élément architectural le plus frappant, l'Atrium, avec sa rotonde à 15 mètres du sol, a été réhabilité dans un souci constant de retrouver les décors d'origine : double escalier de marbre rose aux rampes de fer forgé, colonnes en faux marbre noir veiné de blanc, parterre de mosaïque, bassin central, réplique en résine de la statue en bronze du « Faune dansant » conservée au musée archéologique de Naples. Les neuf peintures sur carton de l'artiste Caro-Delvaille, qui ornaient la balustrade de la rotonde, n'ont pu toutes être localisées mais deux d'entre elles ont été acquises en 2017 par le musée. De part et d'autre de l'Atrium se déployaient les salles de réceptions : grand salon et salle à manger, qui conservaient le mobilier Empire, ornées de tentures de soie et de tapis orientaux posés sur des parquets marquetés. Quant aux plafonds, ils étaient peints et les murs décorés de frises dorées à l'or fin où l'abeille était reine, digne souvenir napoléonien. Au premier étage, se trouvaient les chambres et appartements des invités et, à l'étage supérieur, les chambres des domestiques. Aujourd'hui, beaucoup de ces décors ont disparu, et seule la rotonde et la salle dite « Voizard » conservent des souvenirs du faste de l'ancienne demeure où de nombreuses réceptions y étaient données et qui accueillaient le Tout Paris. On y vantait la beauté des lieux, la qualité des danseuses (à moitié nues) et le raffinement des buffets composés par les plus fins traiteurs. Les jardins étaient également prisés et possédaient bien des surprises : ruisseaux, ponts de pierre, temple, kiosque de lecture et temple d'amour, orangerie, roseraie, volières, arbres centenaires et flamands roses animaient le parc à l'anglaise. Alfred Daniel Brunet profite peu de sa villa et du jardin qui l'entoure, car il meurt d'un accident de voiture en 1943. Sa femme, Suzanne Brunet, reste dans la maison jusqu'en 1978. Sans descendance, elle décide de vendre la maison, trop lourde d'entretien, et s'installe dans un appartement à Boulogne-Billancourt. La maison est préemptée par la ville de Saint-Cloud en tant que réserve foncière, louée pour des films, servant ainsi notamment de décor pour le film "Tout feu tout flamme" avec Yves Montand et Isabelle Adjani. Elle est laissée à l'abandon jusqu'à ce qu'elle soit aménagée pour recevoir un musée d'histoire locale qui ouvre ses portes en 1988. 20 ans après, le musée bénéficie de deux tranches importantes de travaux : - en 2008, le parcours des collections est totalement revu, selon une muséographie moderne et colorée ; - en 2009, la rotonde est réhabilitée dans l'esprit de l'ancienne demeure Brunet. Elle retrouve son charme d'antan et accueille désormais le salon de thé et restaurant "La rotonde des Avelines" dans un cadre historique unique.
Histoire musée des Avelines - Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud : En 1927, la Ville achète la collection de François Maindron, composée essentiellement de gravures et de souvenirs sur Saint-Cloud. Une commission du musée est mise en place le 10 mars 1929 et le musée ouvre en 1930, sous l’impulsion du maire Alphonse Moguez. L’inventaire original est ouvert le 5 mars 1930 par le maire, et le premier conservateur est nommé le 29 mars 1930. Malgré des débats en Conseil municipal sur l’orientation des futures collections, le musée se veut dès l’origine un musée d’art et d’histoire sur la ville de Saint-Cloud. Il est abrité en mairie, dans le bureau actuel du maire, jusqu’en 1939. A cette date, la pièce est affectée à l’Entraide clodoaldienne qui adresse colis et lettres aux mobilisés, puis aux prisonniers. La collection est donc « resserrée » pour reprendre l’expression de l’ancien conservateur adjoint, André Marie. Après la libération, elle occupe une partie de la maison de l’académicien André Chevrillon, au 26, rue Dailly, sans doute jusqu’à la mort de celui-ci en 1957. La ville ne s’étant pas portée acquéreur de la propriété, le musée est de nouveau transféré en mairie, dans l’ancienne salle des sociétés, avec une entrée par la rue du Docteur-Desfossez. L’accès n’étant pas facile, il aurait été très peu fréquenté à cette époque. Lors des travaux d’agrandissement de 1965-1967, les collections sont à nouveau déplacées dans les anciens bureaux du maire et des adjoints dans l’entrée, ce qui leur permet d’attirer un nombre de visiteurs qu’elles n’avaient jamais eu. Au début des années 1970, elles sont remisées dans les combles pour les besoins de service. Le musée n’organise plus alors que des expositions thématiques dans une salle affectée à cet usage, sous l’école maternelle du Centre, rue Hébert. En 1973, il est question d’installer le musée dans des salles des communs du château, dans le Domaine national de Saint-Cloud. En 1975, le Conseil municipal autorise le prêt d’une centaine de pièces appartenant au « Musée d’Histoire Locale » au musée du Parc, c’est cette même année qu’un vol a lieu à la piscine, alors lieu d’exposition. Cette appellation de musée d’histoire locale est privilégiée dans les documents officiels, ce qui démontre que la vocation historique est clairement à l’honneur à cette époque. Il faut préciser que depuis l’acceptation de la donation Oulmont par le Conseil Municipal le 18 novembre 1969, Saint-Cloud possède un « Musée Culturel International, Fondation Charles Oulmont », inauguré en 1971, sis au 36, rue Dailly, qui est lui un musée d’art constitué par la collection du donateur, qui en fut aussi conseiller culturel. La collection est ensuite enrichie de la donation de sa veuve, acceptée par délibération du Conseil municipal du 19 janvier 1989. Jusqu’alors les collections étaient stockées au sous-sol de l’école élémentaire Fouilleuse. Ce sont ces deux collections qui sont à la base du musée municipal de Saint-Cloud qui rouvre en 1988, dans l’ancienne maison Brunet, installée dans le jardin des Avelines. En 2007, le musée referme ses portes pour réorganisation. Le 5 juillet 2008, le Conseil Municipal vote l’adoption du nom actuel : musée des Avelines, musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud. Le 11 novembre 2008 le musée ouvre dans sa forme actuelle.