Musée Des Beaux-arts Et D’archéologie - Troyes

Musée musée des beaux-arts et d’archéologie

Adresse : Rue Chrestien de Troyes

Code postal : 10000

Ville : Troyes

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Tel : 03 25 42 20 09

Coordonnées GPS : 48.300638,4.08003

Thème : Archéologie;Arts décoratifs;Beaux-arts;Histoire;Photographie;Ethnologie;Afrique;Amérique;Asie;Océanie;Sciences naturelles

Antiquités étrangères : Grecques et romaines;Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Paléo-chrétien, Médiéval;Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Orfèvrerie, Verrerie;Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture;Civilisations extra-européennes : Africaines, Américaines, Asiatiques, Océaniennes;Numismatique, Sigillographie;Musique : Instruments;Sciences de la nature : Botanique, Entomologie, Géologie, Herpétologie, Invertébrés, Ichtyologie, Malacologie, Mammalogie, Minéralogie, Ornithologie, Paléontologie

Artiste(s) : Philippe de Champaigne, Lubin Baugin, Charles Le Brun et les Champenois Tassel, Jacques de Létin, Mignard, François Girardon, Jean-Michel Picart, Nicolas Baudesson, Pierre Dupuis, Recco, Castelli, J-A Watteau, Louis de Boullongne, Bon Boullongne, François Desportes, François Boucher, Hubert Robert, Charles Natoire, Greuze, Vien, David, Bartolomeus Spranger, Bernardo Bellotto

Personnages(s) : Nicolas Mignard (1606-1668) et Pierre Mignard (1612-1695), François Girardon (1628-1715) peintres et sculpteurs de Louis XIV. Georges Jacques Danton, le conventionnel originaire d’Arcis-sur-Aube (1759-1794). Jacques Nicolas Paillot de Montabert (Troyes, 1771-1849), peintre et théoricien de l’Art, grand partisan de la peinture à l’encaustique

Atout musée des beaux-arts et d’archéologie : Peinture : la peinture française du XVIIe siècle (Champaigne, Baugin, Le Brun, Les Mignard…) et du XVIIIe siècle (Natoire, Boucher, Fragonard, Hubert Robert Vernet, Greuze, David…) et des raretés en peinture étrangère : Giotto, Malouel, Spranger et Bellotto. On fera une place à part aux grands cycles décoratifs de Charles-joseph Natoire pour la Chapelle-Godefroy, commande de Philibert Orry, contrôleur général des Finances sous Louis XV, puis directeur général des Bâtiments, Arts et Manufactures : le peintre conçut entre 1731 et 1740 plusieurs grands cycles – l’Histoire des Dieux, l’Histoire de Clovis, celle de Télémaque et les Quatre Saisons (perdu),– dont sont issues les quinze oeuvres exposées au musée. Sculpture : la maîtrise des sculpteurs du moyen-âge atteint ses sommets avec l’ensemble du XIIIe siècle issu de la cathédrale toute proche (remarquables clefs de voûte du « Couronnement de la Vierge », corbeaux du « Chevalier endormi » et de « l’estropié », gargouille de « l’Homme à la cruche ») et celui du XVe siècle du couvent troyen des Cordeliers, qui clôt le parcours du moyen-âge : le chapiteau du Jeune Homme à l’acanthe est une pièce tout à fait unique à la fois par la délicatesse de ses détails et par sa signature (Trubert). Des statues en bois et en pierre jalonnent le parcours : Vierges à l’enfant, Sainte Trinité, Christ en croix, saintes… mais aussi des objets d’art : émaux mosans et de Limoges, rare vitrail du XIIe siècle et croix en orfèvrerie du XVe et du XVIe siècles. Pour l’époque moderne : les sculptures funéraires des Choiseul-Praslin par Philippe de Buyster (1595-1688) et Guillaume Berthelot (1576-1648) – les bustes de Louis XIV et Marie-Thérèse par François Girardon, ainsi que les bas-reliefs de ce dernier de « Saint-Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés » (bronze) et « Marie de Lamoignon enterrée par les pauvres de sa paroisse ». Des fonds d’ateliers de sculpteurs pour le XIXe siècle dont surtout Pierre Charles Simart, Paul Dubois, Jules Franceschi, Alfred Boucher et l’ornemaniste Frédéric-Eugène Piat. Archéologie : des tombes à char champenoises, l’Apollon de Vaupoisson (moyen-bronze gallo-romain) et le Trésor de Pouan, ensemble d’armes et de pièces en orfèvrerie et grenats de l’époque des Invasions

Intérêt musée des beaux-arts et d’archéologie : Ancienne abbaye Saint-Loup remontant au haut moyen âge, rebâtie au XVIIe et XVIIIe siècles.

Histoire musée des beaux-arts et d’archéologie : Des confiscations révolutionnaires sont à l’origine des collections, de peintures surtout, mais aussi de sculptures, qui furent réunies dans les locaux de l’abbaye Saint-Loup, à proximité de la cathédrale. La plus importante de ces confiscations est celle absolument majeure d’oeuvres du XVIIIe siècle, réalisée au château de La Chapelle-Godefroy : seize Natoire, quatre Louis de Boulogne et deux Bon de Boulogne (le château appartenait à la famille de ces peintres à la Révolution), un Claude-François Desportes, qui offre la seule vue connue du parc du château, un François Boucher, un immense Hubert Robert, deux belles natures-mortes du Napolitain Cusati et enfin, les chefs d’œuvres du musée : deux Watteau, "L’Enchanteur" et "L’Aventurière". D’autres grandes demeures ont été la source d’oeuvres essentielles pour le musée dans le domaine des peintures : - du château de Pont-sur-Seine, proviennent ainsi deux tableaux : une immense toile de Philippe de Champaigne et un rare tableau du védutiste vénitien, neveu de Canaletto, Bernardo Bellotto, "Ruines de la ville de Dresde" qui ont fait partie des collections du prince Xavier de Saxe ; - le château de Saint Liébault, demeure de la famille Colbert de Villacerf, a livré les bustes sculptés de Louis XIV et de Marie-Thérèse, dus au Troyen François Girardon ; - les confiscations auprès des communautés religieuses ont enrichi les collections, pour la sculpture du Moyen-âge, d’éléments issus d’édifices de la région, complétées de dépôts issus des restaurations du XIXe siècle et même de dépôt du musée du Louvre : bel ensemble sur la cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul ou provenant d’édifices aujourd’hui disparus telles que la collégiale Saint-Etienne et l'église Saint-Denis à Troyes (belle série de chapiteaux d’époque romane) ou, dans l’Aube, de la Commanderie de l’Hôpital à Géraudot (tympan du Couronnement de la Vierge). Les monuments funéraires en marbre d’époque Louis XIII des Choiseul-Praslin, figurent parmi les premières confiscations révolutionnaires. De ces communautés proviennent, pour les peintures, des oeuvres d’artistes troyens de la première moitié du XVIIe siècle, tel que Jacques de Létin, qui côtoie les peintres de Langres Richard et Jean Tassel, objet du premier legs fait au musée en 1833 par le langrois Dominique Morlot. En effet, diverses donations sont à l’origine des collections de peintures : Giotto et Malouel, Lubin Baugin, Giuseppe Recco, Rubens, François Jouvenet, Thomas Hudson, Greuze, Elisabeth Vigée Le Brun, David ou encore Vien. Un ensemble de tableaux déposés par le musée du Louvre depuis 1872 comptent des oeuvres de Vasari, Van Dyck, Charles Lebrun, Pierre Mignard, joseph Vernet, Paillot de Montabert... Les grands mouvements picturaux français du XIXe siècle sont tous représentés dans les collections. Les oeuvres proviennent pour beaucoup de dons des artistes eux-mêmes ou de dépôt de l’Etat, enrichis de quelques achats : les paysages des peintres de Barbizon (Cabat, Chintreuil et Diaz) et les images exotiques des orientalistes Girardet et Girardot y sont prédominants. La sculpture - troisième fonds français - repose sur d’importants fonds d’atelier de sculpteurs originaires du département de l’Aube ayant oeuvré sur les grands chantiers parisiens : Pierre-Charles Simart, Paul Dubois, Jules Franceschi, Alfred Boucher. Une section d’arts décoratifs créée par le sculpteur–ornemaniste Frédéric-Eugène Piat fut ouverte au public en mai 1897. Enfin, de nombreux achats soutenus par l’association des Amis des musées ont permis de conforter les collections de peintures : Charles-Joseph Natoire, Jean Tassel, Damien Lhomme « le Maître de l’Almanach », le troyen devenu peintre de Modène Giovanni Boulanger, ou encore les peintres de nature-mortes, l’Anversois Jean-Michel Picart et le troyen Nicolas Baudesson. L’archéologie régionale : Les collections n’ont cessé de s’enrichir depuis l’entrée en 1820 de l’Apollon de Vaupoisson, bronze d’époque romaine, essentiellement par le biais de dons issus de trouvailles fortuites. Plus récemment, les grands travaux d’aménagement de la ville et de la région ont permis d’autres découvertes comme celle de décembre 1994, à Troyes, d’une villa du Ier siècle après J.-C. couvrant plus de 6.000 m2, où furent mis au jour des mosaïques, des enduits peints et un vase contenant 186.200 monnaies de bronze du 3e siècle après J.-C. (il semble que ce soit, aujourd’hui, le dépôt le plus important pour cette période de l’empire romain d’Occident). Les collections permettent de présenter la préhistoire du département de l’Aube. Les fouilles menées dans l’Aube ont révélé l’existence d’une occupation humaine ancienne (vers 200.000 à 30.000 av. J.-C.) dont témoigne l’abondante industrie lithique (silex, pierres taillées et polies qui faisait l’objet d’une exploitation intensive comme le montre la maquette réalisée lors des découvertes faites sur le tracé de l’autoroute A5) et des mégalithes plus récents (vers 6.000 à 2.000 av. J.-C.) : dolmen et menhir, présentés en extérieur. Pour la protohistoire, les pièces de l’Age du Bronze (2.500 à 750 av J-C) les plus remarquables sont le chaudron de Bûchères, les paires de jambières de Vinets, les phalères de Saint-Martin-de-Bossenay et de grandes épées. L’Age du Fer (750 av. J.-C. au début de notre ère) a livré des pièces d’armement, d’outillage et de parure, notamment des bijoux tels que le bracelet de Troyes-La Charme, à décor de têtes et d’arabesques ou les torques à motifs ternaires emblématiques de la peuplade des Tricasses, établis sur le territoire de Troyes, et des fibules d’une remarquable qualité d’exécution comme celles de Conflans au décor stylisé d’oiseaux. Le matériel de tombes à char, évoquées par des maquettes, et des pièces d’apparat (bracelet en or de Molesmes, oenochoé de Pouan) renvoient à l’aristocratie celte si présente en Champagne. De la période romaine évoquée à travers un parcours thématique - vie quotidienne, religion, artisanat, commerce, des pièces remarquables ponctuent le parcours comme l’Apollon, découvert en 1813 à Vaupoisson, (1er siècle après J.-C.). La période des Invasions, qui suit et qui introduit la période mérovingienne, s’illustre dans l’art de l’orfèvrerie cloisonnée, originaire des steppes d’Asie centrale, dont le Trésor de Pouan (5e siècle) est un des plus riches exemples. Découvert en 1842, le Trésor de Pouan fut donné au musée par l’Empereur Napoléon III. Il est composé d’un somptueux mobilier funéraire (armes et bijoux en or et orfèvrerie cloisonnée sertie de grenats) d’une tombe princière. L’épée damassée et le scramasaxe (long couteau ou sabre à tranchant) accompagnés de leur fourreau, ainsi que des plaques-boucles et le pendentif semblent se rattacher à l’orfèvrerie gréco-sarmate née sur les bords de la Mer Noire et diffusée en Europe de l’Ouest lors des grandes invasions. Il s’agit de la pièce maîtresse de la section d’archéologie régionale.

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