église Notre-dame-de-la-paix - Étrembières

Histoire Église Notre-Dame-de-la-Paix : C'est dans l'hôtel ayant précédé celui-ci que serait né, le 22 juin 1653, André Héroule de Fleury, futur évêque de Fréjus, cardinal, percepteur et ministre de Louis XV. La maison voisine fut acquise en 1677 par Jean de Fleury, son père. C'est à partir de cette acquisition que fut constitué le vaste immeuble dont la construction doit être rapportée à cette date, en accord avec le style du portail, du grand escalier et des façades. Certaines parties de la construction primitive ont pu être conservées. Les aménagements intérieurs datent du milieu ou de la fin du 18e siècle. Cet hôtel comporte une cour centrale carrée, reliée à la rue par un passage voûté, bordé par la conciergerie. Le grand escalier est situé à droite de cette cour, l'escalier de service à gauche. Au fond, un vestibule voûté dessert les salles du rez-de-chaussée et donne accès au jardin. Le portail d'entrée présente un encadrement à refends, interrompu latéralement par deux pilastres nus décorés de consoles sculptées de masques et de feuillages. Les vantaux sont ornés de panneaux délimités par un encadrement saillant. L'imposte est décorée d'un masque central et de rinceaux qui entourent les rosaces et se terminent par de longues grappes. Le passage est voûté en anse de panier. Le pavage est composé de galets noirs et blancs, posés sur champs et formant des losanges alternativement sombres et clairs. L'encadrement, sombre, est complété par un décor de demi cercles. La porte donnant accès au grand escalier est ornée de pilastres nus. Au-dessus se trouve un fronton triangulaire interrompu. L'intérieur de l'hôtel conserve peu d'éléments anciens. Le premier étage conserve un dessus de cheminée orné d'un trophée de musique en gypserie, datant du 18e siècle.

Date : 2e moitié 20e siècle

Protection : L’église Notre-Dame-de-la-Paix, située 525 rue Charles-de-Gaulle, ainsi que la parcelle sur laquelle elle se trouve, à savoir la parcelle 3265 (anciennement 1617), figurant au cadastre section B : inscription par arrêté du 5 février 2021

Très sobre d'apparence, construit en béton armé, bois et métal, l'édifice est rectangulaire, sur une surface de 350 m², avec un toit à quatre pans, et est surmonté d'un clocher. La déclivité de la pente sur lequel il est situé a permis d'ajouter un sous-sol qui abrite diverses salles paroissiales, sur une surface de 270 m². Typique des constructions d'après-guerre, l'édifice intègre ainsi les différentes activités de la communauté. Le rez-de-chaussée abrite la nef ; la lumière naturelle y pénètre abondamment par une large fente qui en fait tout le pourtour et offre une vue sur la montagne du Salève. On remarquera le plafond en lames de bois de pays. Le mobilier (banc et confessionnaux, etc.) a été entièrement conçu par Novarina pour cet édifice. Une ouverture en triangle au plafond rappelle la forme du clocher, du toit, mais aussi la Sainte-Trinité et les crêtes des montagnes. Le sol est en ardoises, à l'instar de la couverture. Le sous-sol, auquel on accède par deux escaliers du côté de l'autel, est bordé de murs en alvéoles de béton armé permettant à la lumière d'entrer à flots.