Monument Aux Morts - Aurillac

Monument Monument aux morts

Adresse : square Arsène-Vermenouze

Ville : Aurillac

Auteur(s) : Moncassin Henri-Raphaël (sculpteur), Maurice André-Henri (architecte)

Coordonnées GPS : 44.9286136773, 2.4432129862

Histoire Monument aux morts : "Le monument aux morts de Bellegarde-sur-Valserine et de Coupy a été réalisé par l'architecte en chef des monuments historiques Lucien Sallez et par le sculpteur Jules Déchin, les bronzes sortant des fonderies Durenne. Déchin est connu pour ses monuments aux morts en série - il est l'auteur du Poilu mourant - qui déclinent des éléments choisis sur catalogue, et fondus par Durenne. Suite à des recherches approfondies dans les archives du fondeur, il s'est avéré que le monument de Bellegarde est un monument original au sein du corpus du sculpteur et du fondeur."

Date : 1ère moitié 20e siècle

Protection : Le monument aux morts, en totalité, situé square Arsène-Vermenouze (cad. non cadastré) : inscription par arrêté du 13 mars 2019

"Le 23 juillet 1925 est signé le traité de gré à gré entre le maire d'Aurillac, Louis Dauzier, et Henri-Raphaël Moncassin, statuaire, d'une part, et André Maurice, architecte, d'autre part, reçus vainqueur au concours lancé par la ville l'année précédente. Inauguré en grande pompe le 3 juillet 1927, ce monument prend la forme imposante d'un « mur », ainsi que le désigne Germain Pouget dans son étude sur les monuments du souvenir dans le Cantal. De fait, se dresse devant le passant une colossale stèle carrée dans laquelle s'inscrit une grande couronne qu'il convient davantage de lire comme un symbole mortuaire que comme un couronnement de victoire. A droite apparaît un groupe identifiant la cellule familiale : une fiancée ou une sœur offre un bouquet de fleurs. Elle tient par la main une petite fille qui lui demande la raison de son chagrin. Elle est également reliée à une figure maternelle plus âgée, gardienne du foyer. En arrière-plan, sur le côté de la stèle se dessinent des outils se référant au monde quotidien du travail. Cette femme mûre regarde dans la direction de la Paix parée de ses habits grecs de Justice, telle une Athéna. Cette dernière arbore les tables de la Loi. Elle retient également de la main la fougue guerrière, dont la présence peut être interprétée de diverses manières. Certes elle renvoie à la guerre qui vient de se terminer, mais elle peut aussi être considérée comme un moyen nécessaire à la paix et au maintien de l'ordre, à condition de la maîtriser. Le sculpteur, Henri-Raphaël Moncassin, est né à Toulouse en 1883 et mort en 1958 à Paris. Deuxième Premier Prix de Rome en 1905, il est l'auteur de 4 autres monuments aux morts, notamment à Fontenay-aux-Roses et Toulouse."

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