Adresse : 7 rue Jeanne-d'Albret
Ville : La Rochelle
Auteur(s) : GRIZET Pierre (architecte)
Coordonnées GPS : 46.1566671088, -1.16379460907
Histoire Villa Alsace : La cathédrale Notre-Dame de Paris est bâtie sur l’île de la Cité, berceau antique de Paris. Elle succède à d’autres édifices élevés sur le même lieu à partir du IVe siècle. Sa construction est due à l’évêque de Paris Maurice de Sully, qui pose la première pierre en 1163, en présence du pape Alexandre III. Plusieurs campagnes de travaux se succèdent : construction du chœur et de son déambulatoire, de la nef et des bas-côtés entre 1163 et 1225 ; construction des galeries hautes, de la flèche et des deux tours entre 1225 et 1250. Le chantier se poursuit tout au long du Moyen Âge : bras du transept, rosaces, aménagement des chapelles du chœur et du chevet, jubé. L’évêché de Paris est érigé en archevêché en 1622. Au début du XVIIIe siècle, le chœur est redécoré sous la direction de l’architecte Robert de Cotte. Le maître-autel comportant un bas-relief du vœu de Louis XIII est surmonté d’une Pietà commandée à Nicolas Coustou. Il est entouré des statues de Louis XIII et Louis XIV, par Guillaume Coustou et Antoine Coysevox. Les travaux se poursuivent au long du siècle ; des vitraux médiévaux sont remplacés par des grisailles blanches, tandis que l’architecte Jacques-Germain Soufflot aménage la sacristie et modifie les portails d’entrée. Sous la Révolution, la cathédrale devient propriété de l’État, comme tous les édifices religieux, et subit de nombreux dommages : une partie du trésor est fondue, la flèche est abattue, les statues de la galerie des rois d’Israël, sur la façade, sont déposées. En 1793, l’église est transformée en temple de la Raison, puis en entrepôt, et laissée dans un grand état d’abandon. Rendue au culte catholique en 1802 à la suite du Concordat, Notre-Dame retrouve un rôle officiel à l’instigation de Napoléon, qui choisit de s’y faire sacrer empereur le 2 décembre 1804. Elle est prise de nouveau pour cible et pillée lors des émeutes de 1830 et 1831, et continue de se dégrader. La publication du roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo sensibilise le public et le pouvoir à son état. Décidée en 1844, la restauration générale de la cathédrale est confiée à deux architectes lauréats du concours ouvert pour la circonstance, Eugène Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Lassus. Viollet-le-Duc reconstitue une partie du trésor et du mobilier, rétablit la flèche abattue en 1792, imagine les chimères de la galerie des tours et réinvente les statues des portails et de la galerie des rois. Il élève une nouvelle sacristie, met en place une nouvelle vitrerie, intervient sur le portail central et dans l’aménagement intérieur. La cathédrale est notamment décorée pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III, célébré en juin 1856 ; le chantier se termine officiellement le 3 janvier 1865. Notre-Dame subit des dégâts mineurs en 1870-1871, mais, contrairement à de nombreuses autres cathédrales françaises, elle est épargnée par les deux guerres mondiales. Un projet de vitraux contemporains dans les fenêtres hautes de l’édifice est élaboré à partir de 1935, mais n’aboutit que dans les années 1960. Le chœur de l’église est remanié plusieurs fois pour s’adapter aux directives du concile de Vatican II. Le grand-orgue du XVe siècle, qui compte encore quelques tuyaux de l’époque médiévale, subit deux campagnes de travaux en 1990-1992 et 2013-2014. En l’an 2000 s’achève une grande campagne de nettoyage de la façade occidentale qui a duré plus de dix ans. De nombreuses manifestations, en 2013, marquent le 850e anniversaire de l’édifice. Pour de plus amples informations, on consultera notamment le portail des Archives de France : https://francearchives.fr/fr/article/163529389, et le portail Gallica de la Bibliothèque nationale de France, https://gallica.bnf.fr/conseils/content/cath%C3%A9drale-notre-dame. La liste des objets du trésor est consultable sur la base Palissy ; de nombreuses photographies des XIXe et XXe siècles sont visibles sur la base Mémoire.
Date : 1er quart 20e siècle
Protection : Façades et toitures de la villa, y compris ses vantaux en fer forgé (cad. AR 408) : inscription par arrêté du 11 décembre 1992